In this our new section, we will introduce educators talking about their students seeking internships in Japan.
Si vous cherchez un stage ou un bon job au Japon dans le but de vivre et travailler au Japon, surtout si vous êtes un(e) jeune diplômé(e), vous devez vous armer de 3 choses:
Votre but n’est pas réellement de trouver un stage mais un vrai travail n’est-ce pas ?
… Cependant, chaque personne n’est malheureusement pas égale devant les chances de pouvoir concrétiser son rêve : Vivre et travailler au Japon. En effet, votre parcours scolaire, votre âge, votre expérience professionnelle, vos finances, et votre nationalité entres autres vont avoir un impact sur vos chances d’obtenir un visa de travail par l’immigration japonaise et ainsi vous permettre de travailler au Japon.
Décembre 2010, je venais d’être diplômé d’un Doctorat sur la culture et l’histoire du Japon avec une spécialisation en tant qu’interprète anglais – japonais. J’ai donc pensé naturellement à aller au Japon tenter ma chance pour trouver un stage qui me donnerait une première expérience en entreprise. Cependant, la réalité était tout autre, et tout ce que je recevais comme réponse ressemblait à : Nous sommes sincèrement désolé mais puisque vous êtes une jeune diplômée, vous ne remplissez plus les conditions pour bénéficier d’un visa adéquate pour un stage. Le mieux serait que vous soyez encore étudiante et optiez pour un Visa Activités Culturelles (Cultural Activities Visa).
Frustrée, j’ai abandonné et me suis rabattue sur les fameux sites d’offres d’emplois pour étrangers comme Gaijinpot etc. Mais là encore, aucune place pour une jeune diplômée comme moi.
(Pour plus de précisions sur cette partie, voir ci-dessous la partie « Recherche d’emploi en général »)
C’est ainsi que je désespérais de trouver une solution, moi qui était remplie de motivation, le choc avec la réalité fut dur. Je ne savais plus quoi faire, personne ne pouvait me guider, et j’ai donc fait une pause et ai lancé Youtube pour regarder des vidéos de motivation de grands orateurs comme Zig Ziglar, Les Brown, Joyce Meyer etc.
Puis, j’ai lu ce message : Sors de ta boîte et commence à te construire un plan avec des buts raisonnables à atteindre, cherche comment les atteindre, rapproche toi des gens, multiplie les rencontres et surtout, n’abandonne jamais ton rêve quoiqu’il arrive !
OK ! Donc je me suis mis à réfléchir quels étaient mes atouts, ce que je voulais vraiment faire, et ai fixé mes objectifs.
Si comme moi à cette époque, vous vous dites : « Je veux vivre et travailler au Japon, qu’importe les conditions ou le travail qu’on m’offre » ? C’est que vous faites déjà fausse route, n’êtes pas en connexion avec la réalité et que vous ne posez pas les bonnes questions.
Et puis tout d’abord : POURQUOI le Japon ? Que voulez-vous FAIRE au Japon ? Comment comptez-vous vous y prendre ? Votre objectif est-il réalisable ? QUEL GENRE DE PERSONNE DEVEZ VOUS DEVENIR pour atteindre ce but ? Qui seront les personnes qui sauront vous guider vers cet objectif ?
Voilà, VOS VRAIS QUESTIONS ! Répondez-y le plus honnêtement possible et ce n’est qu’après, que vous pourrez vous connecter avec la réalité et y voir plus clair.
Cela étant dit, le chemin reste encore long et un nouveau challenge vous attend au tournant : la maîtrise du japonais.
« Oui mais j’ai entendu qu’un ami a trouvé un job dans une boîte étrangère et il parle presque pas japonais et pourtant il vit au Japon » etc. etc. etc…
Alors oui, certains auront peut-être cette opportunité / chance (miracle ?) à leur portée un jour par chance, mais ceci représente une partie tellement infime, qu’il ne faut pas compter que sur cette infime possibilité. C’est comme se dire que vu que des gens gagnent au loto, alors si je décide que demain je gagne au loto, cela se réalisera. Certes si vous jouez, il y a peut-être une chance pour que vous gagniez mais si vous ne comptez que sur ce seul essai, vous risquez d’attendre longtemps le jackpot.
Tout d’abord, je devais connaître mes propres compétences et celles qui pourraient m’aider à trouver un job au Japon.
Mon japonais à l’époque n’était pas vraiment excellent car je manquais de pratique mais j’avais un atout unique : je suis spécialiste et fan de Sumo, ce sport mythique japonais. Je donne des cours sur le Sumo depuis des années, ai participé à des conférences, et ai ainsi pu me faire des bons contacts dans ce milieu.
Ceci aurait pu m’aider clairement dans le domaine du tourisme ou de l’éducation, mais étant d’origine allemande, mon anglais même avec un doctorat en tant qu’interprète ne m’aidera pas pour trouver un travail dans l’enseignement de l’anglais.
En effet, la demande est forte pour être prof d’anglais et les recruteurs sont donc strictes : Les personnes ayant pour langue maternelle, l’anglais, uniquement, sont acceptés pour un entretien. Donc oublions également cette voie pour nous germanophones ou francophones. Note pour les français : Vous pouvez également chercher du côté de l’enseignement du français, mais les offres d’emploi sont peu nombreuses et beaucoup n’offrent pas d’emploi à plein temps et ainsi aucun visa de travail n’est proposé. De plus, une certification dans l’enseignement du français enseigné aux étrangers (FLE) peut être demandée.
Durant ma recherche d’emploi en 2010, j’avais été en contact avec un jeune égyptien depuis environ un an. Son rêve à lui : devenir un sumo. C’est ainsi qu’un de mes amis et moi-même, l’avons pris sous notre aile pour lui faire réaliser son rêve. J’étais donc prête à partir au Japon la seconde semaine du mois de Mars 2011 juste après la fin de mes études, pour pouvoir l’aider sur place et le présenter à mes contacts sumos.
J’avais également dans l’espoir de trouver du travail une fois sur place en même temps. C’est ce que j’aurais fait si le destin n’en avait pas décidé autrement.
Oui, une semaine avant que je ne puisse m’envoler au Japon, le terrible tremblement de terre à l’est du Japon dans la région de Tohoku a éclaté, réduisant à néant tous mes plans dans ce pays, ainsi que celui de mon jeune ami égyptien.
Pourtant, avant que cette catastrophe ne se produise, je savais ce que je voulais faire, trouver un poste où il me serait possible d’utiliser mes contacts dans le monde du Sumo et être une experte en sociologie sur le peuple japonais. Pour cela, j’avais contacté de nombreuses écoles de langue japonaise voulant enseigner à leurs élèves étrangers la culture japonaise, et ainsi ce qu’est le sumo. Ceci me permettrait d’améliorer mon japonais et également de pouvoir faire venir mon jeune ami égyptien pour l’aider à réaliser son rêve.
Tokyo Riverside School (Eh oui, l’école où je travaille actuellement : ) ) m’a offert un premier entretien mais malheureusement le tremblement de terre de Mars a tout annulé. J’ai malgré tout pris l’avion mais direction….la Thaïlande, le temps de voir l’évolution de la situation au Japon.
La situation ayant s’être calmé un minimum, mon ami égyptien et moi-même avons pu enfin nous revoir début Septembre 2011 pour le présenter à mon réseau de professionnels de Sumo.
Et cela a marché pour lui : ) !
De plus, il fut même publié dans un journal !
C’est ainsi qu’avec cet article sous le bras, je suis retourné à Tokyo Riverside School pour un nouvel entretien et… enfin ce que j’attendais, arriva !! Ils voulaient de moi, j’avais enfin touché le jackpot, franchi le bout du tunnel, tous ses efforts ont enfin eu les résultats que j’espérais, qu’importe le temps et les obstacles qui se sont mis en travers de mon chemin !!
…Enfin, c’est ce que je m’étais dit, mais le tremblement de terre avait fait fuir de nombreux étudiants qui étaient rentrés chez eux. Il a donc été décidé que je retourne en Thaïlande jusqu’en Janvier 2012, et une fois au Japon avec un visa étudiant, que j’étudie le japonais chez eux et qu’en même temps je travaille à mi-temps pour Tokyo Riverside school, cette école de langue japonaise.
Au Japon, ce genre d’emploi est considéré comme un arubaïto (アルバイト) , cependant d’un point de vue européen, ceci ressemblait plus à un stage.
Je serais ainsi responsable de donner des cours sur le Sumo, ainsi que de la communication de l’école afin de faire venir des étudiants occidentaux dans notre école pour qu’une fois ma période d’apprentissage du japonais finit, je puisse bénéficier du fameux et tant convoité visa de travail !!
Et voilà, après tant d’embuches, d’obstacles mais également de persévérance, je n’ai jamais laissé quiconque ni quoique ce soit se mettre en travers de mon rêve et j’ai finis par réussir, alors pourquoi pas vous ??
Comme je vous l’ai dit, c’était loin d’être facile et les circonstances ont fait que cela a pris du temps, mais il s’agissait de mon rêve le plus cher et je me devais de le réaliser. J’ai réussi !! Vous réussirez !!
Les fameux sites de recherches d’emplois pour étrangers comme gaijinpot.com, daijob.com ou myshigoto.com etc. sont très connus par ceux qui veulent tenter de travailler au Japon en cherchant depuis leur pays.
Les postes ont l’air parfaits et avec de bons salaires, mais les profils recherchés ont l’air presque pour la plupart d’être proposés pour des japonais sachant parler parfaitement l’anglais et ayant malgré tout des compétences que seul un étranger maîtrise. Plutôt déconcertant…
La plupart des jobs qui vous seront ainsi proposés vous demanderont les prérequis suivants :
- Avoir un Bachelor ou appelé Licence en France (Bac+3 minimum)
- Avoir un bon niveau de japonais (niveau JLPT N2 minimum)
- Déjà se trouver au Japon
- Avoir tellement d’années d’expérience que vous ne pouvez même plus les compter
- Et bien sûr déjà avoir un visa de travail (non mais attends, c’est ce que je recherche justement !!). Bref, une histoire de sourds !
Vous finirez donc très vite par comprendre que si vous n’êtes pas un ingénieur hautement qualifié, un diplômé en informatique poussée (IT) Bac +4 / 5, une personne dont la langue anglaise est sa langue maternelle, ou une personne avec 15 ans d’expérience et de réussite dans le monde professionnel, vous n’arriverez pas à obtenir un bon travail sur ce genre de sites ou sur internet.
En effet, les entreprises sont frileuses lorsqu’il s’agit d’engager des personnes directement depuis l’étranger, surtout les jeunes diplômés sans expérience. Elles veulent en effet, pouvoir voir et toucher « la marchandise » avant de vous inclure dans leur équipe. En effet, la demande d’un visa pour une personne venant de l’étranger ainsi que la responsabilité d’engager une personne d’une culture différente sans la connaître, font que les compagnies préfèrent éviter ce genre de situation.
Vous comprenez donc que chercher un job au Japon par internet est une tâche donnant très, très peu de résultats, si vous ne rentrez pas dans un moule spécifique.
Une autre chose que je veux que vous compreniez ABSOLUMENT (j’insiste) !
Travailler dans une entreprise 100% japonaise implique de nombreuses choses que notre culture occidentale / européenne n’a sur certains points même pas conscience.
Les personnes qui idéalisent le Japon et veulent y travailler risquent de tomber de haut s’ils ne gardent pas les pieds sur terre. En effet il peut s’avérer difficile pour de nombreuses personnes de s’acclimater au mode de fonctionnement de ces entreprises japonaises.
En effet, aller au Japon pendant 3,4 semaines, voire 2,3 mois en vacances, séjour linguistiques ou école de langue et dans l’autre sens, VIVRE au Japon pendant 1 an ou plus est TOTALEMENT différent si ce n’est complètement l’opposé. Et ce, que l’on soit la personne la plus documentée sur la culture japonaise, le plus grand fan de manga, de jeux vidéo, de J-Music, ou même de Kabuki et autres nourritures japonaises.
Si vous pensez que cela ne vous arrivera pas à vous, que vous n’aurez aucune désillusion, et serez toujours émerveillé comme au premier jour, après une ou plusieurs années dans le pays, préparez-vous à un grand choc !! Le Japon est un pays magnifique qui a ses bons ET ses mauvais côtés. C’est après avoir vu ces mauvais côtés pendant au moins 1 an, que vous déciderez si le Japon vous convient ou pas.
Si par contre, vous gardez les pieds sur terre, que vous faites attention à ne pas embellir le pays comme s’il s’agissait d’un drama avant d’arriver au Japon, et que vous vous sentez prêt à tenter l’expérience au Japon, alors vous DEVEZ ETRE SUR PLACE pour trouver du travail. Vous vous débrouillerez avec vos propres outils en prouvant à vous-même et aux autres que vous avez votre place dans ce pays avec votre motivation et vos compétences comme étant vos meilleures armes.
Si vous êtes jeune et pensez rentrer dans une université japonaise, il faudra passer par la case « Ecole de langue » pour vous rapprocher de votre rêve ! Pour cela nous serons ravis de vous accueillir à Tokyo Riverside School.
Pour résumer, concernant l’apprentissage du japonais, qu’importe le type de visa que vous ayez, du moment que vous êtes autorisé à rester au Japon de manière légale, vous pouvez venir étudier dans une école de japonais. Nous vous garantissons que nous acceptons tous les visas à Tokyo Riverside School.
Certaines personnes afin de rallonger leur visa de touriste, qui est limité à 3 mois, sortent du pays et vont par exemple, une semaine en Corée, pour revenir de nouveau au Japon dans l’espoir d’obtenir de nouveau un visa de touriste pour une durée de 3 mois.
Nous ne vous recommandons pas cette façon de procéder car les services d’immigration sont bien sûr au courant de cette façon de faire et peuvent vous interdire votre retour au Japon !
En tant que fondatrice de l’association Internship Japan et responsable de la communication à Tokyo Riverside, notre but est de vous aider ! Avec Internship Japan nous essayons de vous mettre en relation avec des cabinets de recrutements japonais pour faciliter votre insertion dans la vie professionnelle japonaise.
Une de nos missions est de vous assurer que vous puissiez apprendre le japonais (avec un peu de chance par l’intermédiaire de l’entreprise qui peut vous prendre en tant que stagiaire) et paiera ainsi vos frais de scolarité, pendant que vous faites un stage à mi-temps. Vous faites ainsi d’une pierre deux coups. Pour comprendre mieux notre objectif, cliquez sur Our mission (en anglais): Our Mission
Mais rappelez-vous bien que quel que soit les obstacles qui peuvent se mettre en travers de votre chemin, vous ne devrez jamais laisser tomber et toujours essayer d’atteindre vos objectifs et ainsi réaliser vos rêves : Vivre et travailler au Japon.
Internship Japan et Tokyo Riverside School sont présents pour vous soutenir dans ce challenge.
Verena, Fondatrice de l’association Internship Japan (https://www.linkedin.com/groups/4729663) et Responsable de la communication chez Tokyo Riverside School.
Benefits of bringing an intern into your company:
Fresh point of view
Additional pair of hands (and feet!)
Training opportunities for your team
Making Globalization a reality
Be a socially minded Corporate Social Responsibility (CSR) organization
Low risk opportunity to onboard global talent
Take advantage of low-cost labor (not cheap labor!)
Benefits of becoming an intern:
Real life work experience
Interaction with professionals
Test the market
Get your foot in the door
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Name |
Gonishiki 語錦 |
Nationality: |
Japanese |
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Age: |
27 |
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Education: |
Middle School Graduated |
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Native language: |
Japanese |
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Second language: |
English |
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Sumo Beya: |
Ganbare Beya |
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Shisho/Trainer: |
Benkyou Oyakata |
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Work experience: |
Entered the Sumo world with 16 as 60% of all Sumo wrestlers do. As a beginner, he did all the tasks the low-rankers have to do, this includes learning to cook well. |
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Future plans: |
Helping all people who want to do internships |
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Interests: |
Sumo, Japan’s improvement, internationalization, foreign languages, food |
Gonishiki-zeki entered the Sumo world after he finished middle school right away. If he would have had to do any other work, he would have become a teacher. His favorite subject always had been English, since he believes in a globalized world and foreign languages being the key to that. Back at school he had some foreign born buddies and taught them Japanese, they in return taught him their languages.
At his Sumo team he is the strongest, hardest working as well as the highest ranked wrestler and that means he is the mentor for all other Rikishi. Above him is only his trainer, the Shisho, Benkyou-Oyakata, who is a born teacher too and open to the world.
Gonishiki supports the internship seekers of Internship Japan just like his Otouto-deshi / Kohai (juniors) at his team. His greatest joy is to help others reaching their dreams like he did, becoming one of the greatest wrestlers, thanks to his Anideshi (seniors) and trainer. Now it is time to give back.
語錦関は、高校を卒業後すぐに相撲の道に進みました。当時の彼には先生になるという考えもあったようです。彼の得意科目は一貫して英語で、グローバル化する世界には英語が必須であるとずっと信じていました。彼が通っていた学校では、外国人の友達ができたので母国言語の共有など多文化交流も行いました。
彼が所属する相撲部屋では、彼が一番強く、一番の努力家です。また、トップの成績を収め、今では他の力士の指導も行っています。彼には、勉強親方という唯一の師匠がいます。
語錦関は今、愛弟子を育てるようにインターンを求めている人たちをサポートしています。彼の最大の喜びは、人々の夢を叶える手助けをすることです。彼自身、兄弟子や勉強親方のサポートのおかげで相撲界のトップに昇りつめることができたように、今度は感謝の意を込めて人々の支援に尽くすそうです。
I, founder Verena, wrote my M.A.-thesis about the crisis in Sumo (less and less youngsters join, seems to die out) and collected data by doing a poll, handing questionnaires to all Sumo teams in Japan. I understood what the problems are, and one was pretty loud - the not so great future perspective after retiring from the active sport.
私、創立者のヴェレナは、相撲界の批評(相撲界への若者の減少、そして消滅へ)を修士論文として執筆するにあたり、相撲界の実態を探るべく日本の全相撲部屋にアンケート募り、データを集計しました。その結果、お相撲さんが現実に抱える問題・懸念が明らかになったのです。その中の一人は、現役引退後の将来に不安を抱えていました。
Young Sumo wrestlers are still kids and need to learn just like interns. They have mentors, taking them in and educating them from the scratch. So here you also see parallels already. Sine 60% of all Sumo wrestlers in Japan still enter the Sumo world with only about 16 years of age after graduating middle school (98% of Japanese people graduate at least from high school), they have trouble re-entering the real world, starting with their first job. Japan hires newly graduates. Now imagine a former professional sportsman who did not amount to fortune and fame. They do face many problems returning to the “real (working) world”. Beside injuries, weight issues and all kinds of medical conditions, they quit their formal education when entering the professional sport and become a part of a very different world with its' own rules. It can be very hard for them to find work in the competitive job-hunt out there. And many do not find good work but end up at convenience stores or as bouncers in Karaoke bars etc.
幼少期の早い段階でお相撲さんになる人は、インターンなどを通して教養を学ぶことが必要です。相撲界に入った若力士にはメンターがつき、教育をまた一から教わります。全体力士の60%が高校を卒業したばかりの16歳で相撲界に入ることから(日本人の98%は少なくとも高校を卒業)、彼らは、現実世界に戻るときに大きな壁に打ち当たります。それは、「職」です。日本では、基本的に新卒の人を雇う傾向にあります。ではここで、経歴も名声もない元力士のことを想像してみてください。彼らは、職探しに悩むことでしょう。なぜならば、彼らは相撲に専念するべく早い段階で教育を受けることをやめたために、通常の学校を卒業して就職する人と異った道を歩むことになるのです。したがって、彼らは競争率の高い職に就くことは難しく、高い技術を伴わない優しい労働環境に流れることが多々あるのです。
We categorize them as J-interns Type 4: former artists / sportsmen / Japanese who have been abroad for a long time can do an internship, prove that they can do a job despite any problems with their CV and get hired full time!
私たちは、インターンのタイプを4つに分類した中で彼らをタイプJ4(元アーティスト・スポーツ選手・海外長期居住者)に位置づけ、履歴に関係なく、インターン、そして正規雇用の道が開かれています。
This phenomenon can be found in many sports. Artists as well as people who had whatever disadvantage not leading to enter / stay in the working world, mothers, etc. fit into the same category. So once the system of internships is in place, they all can get a chance and prove what they are made of. This is what we stand for.
これは、スポーツ界の多くの場で見受けられます。また、アーティストから転身する人も同様であり、繰り返しになりますが、インターンシップ制度の環境が十分に整えば、「全ての人に自分の道を決める権利が平等にある」という命題の下、インターンシップや就業の機会が当然に得られるのです。
In Sumo, everybody must be polite and the rules are fair and easy. Concerning the upcoming of wrestlers one can say that Heart (shin) Technique (gi) and Tai (body) 心技体 must be in balance to make it to the top and that everybody entering has equal chances if willing to learn and develop, no matter how well they did at school or how wealthy their family might be. Once in the Sumo world, they must prove how well they learn and how Shin Gi Tai 心技体 develops in them. They are just kids entering, are taught and trained and have equal chances at the beginning. A good system. Another thing is that In Sumo the junior 後輩 can surpass the senior 先輩 by climbing up the ranks - by his own power. In the western world outstanding youngsters in companies also get promoted like that, in Japanese companies this system is yet not common. You get promoted by time. And it takes time...and time and time...It does not matter if the youngster is 4-times more talented than the senior. Talent wastes away...
相撲界において、全ての人は礼儀正しく、ルールは平等かつ簡単であるべきだとしています。ある力士に「心・技・体」についてお聞きしたところ、頂点に昇りつめるためにはその3要素をバンランスよく備えることが大切で、また、自ら学び、己を極める意志のある者には平等に挑戦の機会が与えらていると言います。一度相撲界に入ると、育ったバックグラウンドは一切関係なく、どれだけ「心・技・体」を極められるかが勝負になります。もうひとつは、後輩力士が先輩力士を実力をもって追い抜くことができるということです。これは、特に西洋文化でもあるように実力主義であり、若者も実力次第で早期昇格できるのです。一方で、日本の社会では、その考えはまだ完全には根ずいておらず、時を待たなければいけない,,,といった風潮があります。それでは、若者の埋もれた才能を発掘できないだけでなく、彼らの才能を潰してしもうかもしれないのです。
Interns also enter a company and while there, they show what they are made of, while continually learning from their mentors. And in the end - maybe they get hired!
インターン生は、企業に入り、指導員の教育を受けながら自分の持つスキルを高め発揮します。そして、いずれは雇用という形で実を結ぶのです。
We believe that every person has talents and, even despite the background, may receive a chance to prove himself / herself on the work- Dohyou 土俵.
私たちは、各々育った環境がどうであれ、すべての人が例外なく自分にしかない才能を持ち、「自分」を体現できる機会が与えられていると信じています。相撲界で言えばそれは、「土俵」であり、そこに立つためには、全員ができる「努力」で達成できるのです。
The young foreigners in Amateur Sumo wear are symbolizing the interns, our main mascot Gonishiki-zeki symbolizes our organization, willing to be powerful for Japan, just like a Yokozuna. We love Sumo and want to support it as one part of our mission, with internships as a second chance for former Rikishi to enter a great new job and have a happy life after their active career.
外国人から来た若者アマチュア力士はインターン生と重ねて考えるとこができ、私たちが作ったメインマスコット「語錦関」は私たちの組織(インターンシップジャパン)を表しています。日本への強い思いを込めて「横綱」にちなんで命名しました。
私たちは相撲を愛しており、一つのミッションとして相撲界を支援していく考えです。その中で、彼らが現役を引退した後、第二の人生に向けて好発進できるようインターンシップの制度の改革に取り組んでいく次第です。
Idea for the Shikona (name) Gonishiki by Sumo expert Moti Dichne
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© Internship Japan / Global Internship Association
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